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DJ^HENRI III. [l58a] 22-7
mains par diverses fois; mais enfin, par les menées du duc de Nivernois, cousin dudit général, et par l'autorité de la Reine mere, le favorisant à cause du pays, cette contention fut âppaisée au desir desdits nonce et général, admonestés néanmoins de ne plus faire telles entreprises. Sui* ces pauvres freres ainsi disciplinés, furent faits ces vers :
Stigmata quapassis manibus, Francisée, gerebas,
Natorumfiagris corpora secta tegunt. Lancea mutavit sœvis insignia loris,
Nutteius immiti mis sus ab Ausonia , Ut tnerito post tuée, mutato nomineprisco,
Cordigeros dicat Gallia lorigeros.
[ Le dimanche __5 mars, Busbecq écrit, par ses lettres, qu'il présenta au Roy lettres de la part de l'empereur Rodolphe son maître, lui ayant dit peu de chose auparavant : c'est à scavoir que Sa Majesté Impériale auroit été avertie de bonne part qué le Roy s'étoit accordé avec son frere, touchant la guerre des Pays-Bas ( à quoi Sa Majesté Imperiale n'ajoutoit point pourtant foi ) ; que si toutesfois il en étoit quelque chose, hi lui empereur, ni les electeurs de l'Empiré, à qui cela tou-choit grandement, ne le pourroient souffrir : chose qu'il pourroit apprendre plus amplement par les lettres de Sadite Majesté.
A quoi le Roy répondit qu'il n'avoit rien de commun avec son frere touchant les affaires des Pays-Bas. Et pour preuve de cela, c'est que si son frere eût été secouru de lui, il auroit long-tems ja apporté plus de dommage aux Pays-Bas qu'il n'avoit fait : qu'il ne se servoit pas beaucoup de ses conseils; et même, pour le présent, qu'il faisoit beaucoup plus de bruit que d'ëf-
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